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En 2020, le Cniel, l'interprofession laitière, donnait le coup d'envoi de sa démarche de responsabilité sociétale, France Terre de Lait, concrétisant ainsi l'annonce faite dans le plan de la filière laitière, remis au gouvernement, fin 2018, suite aux Etats Généraux de l'Alimentation. Dans cette démarche de progrès prenant en compte des attentes de la société, 8 engagements prioritaires ont été pris pour un développement durable de la filière. Parmi ceux-ci un engagement majeur : celui de réduire l'empreinte carbone du lait produit et transformé en France de 17% en sortie d'usine à échéance 2025. En élevage, ce défi nécessite la mobilisation de tous, pour que la France reste une terre de lait ! 

Pour le Conseil régional des Pays de la Loire, l'engagement pour la durabilité de l'élevage laitier passe par le soutien de la démarche Ferme Laitière Bas Carbone sur son territoire. En partenariat avec les acteurs locaux, les Chambres d'agriculture, VIVEA, l'ADEME, le Conseil en élevage mais également le CILOUEST, la Région veut appuyer le secteur laitier dans sa démarche d'apporter des solutions à la lutte contre le changement climatique, et répondre aux attentes des citoyens vis-à-vis de l'agriculture. Le vendredi 7 Juin 2019, le Conseil régional des Pays de la Loire a lancé cette démarche collective en se rendant sur la ferme de Romain Leblanc à Chauvé (44 – Loire Atlantique).

Grâce à sa SNBC publiée en 2015, la France dispose aujourd'hui d'une véritable feuille de route afin de réduire ses émissions de gaz à effet de serre et de tendre vers une économie bas-carbone et durable. Baptisé « facteur 4 », son objectif national vise à diviser par 4 les émissions de GES d'ici 2050 (réduction de 75% par rapport à 1990). Quelle stratégie est à adopter pour le secteur agricole ? Et plus spécifiquement pour l'élevage laitier ? Voici des éléments de réponse.

Dans ce dossier de 24 pages, huit exploitations françaises des principales régions laitières témoignent de leur démarche Ferme laitière bas carbone. Les diagnostics ont révélés les points forts de leurs fermes ainsi que certains points d'améliorations, propres à chacune. Les producteurs nous racontent dans ce dossier comment ils ont mis en place des nouvelles pratiques pour diminuer leur empreinte carbone. Plus de 4500 fermes ont déjà effectuées un diagnostic en France en 2017.

Le programme international 4 pour 1000, initié par le France en parallèle de l'accord de Paris pour le Climat, s'est doté à Marrakech le 17 novembre 2017 lors de la Cop 22, d'une gouvernance et d'un programme de travail. Il recense et encourage les programmes d'actions en faveur de l'enrichissement des sols en carbone, une manière d'améliorer leur fertilité tout en compensant les émissions de carbone. Le CNIEL adhère à cette initiative et en est signataire.