Dans le cadre de la présidence française de l’Union Européenne, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation organisait le 22 mars derniers un séminaire sur les Plateformes d’épidémiosurveillance en santé animale, santé végétale et surveillance de la chaîne alimentaire.

Les plateformes françaises d’épidémiosurveillance sont des espaces collaboratifs pluridisciplinaires et multi-partenariaux dédiés respectivement à la surveillance épidémiologique en santé animale (plateforme ESA), à la surveillance épidémiologique en santé végétale (plateforme ESV) et à la surveillance de la chaîne alimentaire (plateforme SCA). Leur objectif est de contribuer à l'efficacité de la surveillance dans ces trois domaines pour une meilleure prévention des risques sanitaires, de la production primaire au consommateur.

La première séquence a permis de présenter aux acteurs français et européens chacune des plateformes en insistant sur leur gouvernance originale, et d’aborder l’approche « One Health » de la surveillance en France, au travers d’une table ronde sur le décloisonnement entre domaines et disciplines.

L’interprofession laitière, le Cniel, a été invité à participer à cette séquence, en tant que partenaire de la plateforme SCA, dédiée à la surveillance et au suivi des contaminations d’origine physiques, chimiques et biologiques à tous les niveaux de la chaîne alimentaire. Le Cniel est notamment impliqué sur la surveillance des bactéries Salmonella et Escherichia coli productrices de shiga-toxines (STEC). Sa contribution active dans les travaux de la plateforme a été mise en évidence à travers 4 témoignages :

• Une présentation orale par Choreh Farrokh en binôme avec Santé Publique France (Nathalie Jourdan) pour présenter nos travaux sur la surveillance des salmonelles dans la filière des fromages au lait cru.
• Une vidéo de Caroline Frilley (en tant que présidente de la CSA) sur nos travaux sur la surveillance des STEC
• Un témoignage écrit d’Yves Grandemange (FNPL) sur nos travaux sur la surveillance des STEC
• Un témoignage de Valérie Michel (Actalia) sur l’étude génomique S.Dublin (cofinancement CNIEL/DGAL)

Lors de la deuxième séquence, différents homologues européens ont eu l’occasion de présenter leurs propres organisations originales en matière de surveillance, menant ainsi naturellement au questionnement de la table ronde autour d’une possible convergence européenne des systèmes et process de surveillance.  

Enfin, la journée s’est terminée par une troisième séquence prospective sur la surveillance de demain, au travers d’une table ronde réunissant des acteurs de la recherche sur la thématique « les besoins du terrain pour la surveillance demain et les réponses de la recherche ».

Cette journée hybride a rassemblé un vaste auditoire, avec des acteurs français et européens des secteurs publics et privés.

Lorsqu’elles seront mises à disposition, vous retrouverez dans cet article les vidéos de cette journée.